Contes et Légendes : Différence entre versions
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oubliées les délicates fleurs ouvragées, les cours d'eau purs et les montagnes ciselées pour eux.<br> | oubliées les délicates fleurs ouvragées, les cours d'eau purs et les montagnes ciselées pour eux.<br> | ||
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la douce Leïra naquit.<br> | la douce Leïra naquit.<br> | ||
Version du 11 novembre 2006 à 02:04
== Le cycle du jour et de la nuit ==
Au premier jour de l'ère des hommes, alors qu'ils s'éveillaient à la vie,
apparu dans le ciel le disque solaire qui réchauffe les coeurs et les terres.
Les bienfaits pleuvaient de chacuns de ses rayons pour entrer directement dans le coeur des hommes,
la vie était douce sur les plaines comme dans les foyers.
"Que s'élèvent des autels pour le roi des rois,
que les offrandes s'amoncellent pour le bienfaiteur".
C'étaient à peu près leurs mots.
Un seul dieu peut suffire à l'homme et le merveilleux innommé fut oublié,
oubliées les délicates fleurs ouvragées, les cours d'eau purs et les montagnes ciselées pour eux.
La vengeance attendit et mûrit au cours des siècles,
elle mûrit jusqu'au jour où,
merveille des merveilles,
la douce Leïra naquit.
Sa vengeance, le sans-nom la tint, dès qu'il vit le regard de Laethanter se poser sur la lune pâle.
Le soleil l'aima de suite et, elle, digne fille de l'amour, l'adora de même.
Hélas, trois fois hélas,
Dès que le soleil veut s'approcher, la belle s'endort,
précipitée dans les bras du sommeil par celui qui fut autrefois offensé.
Quand Leïra, la pauvre Leïra se réveille,
même les chauds rayons de son amant ont depuis longtemps déserté sa peau...
Les lamentations, auteur inconnu.
