Utilisateur:Persée

De PlaneteSistearth
  • Chevalier seizon dans la version 3 de Sistearth.

La présente page est dédiée à ses aventures (sous forme de Roleplay).


Histoire de Persée

Origines


Brigand de grand chemin, Persée vient d'une lointaine île au-delà des mers, que l'on ne peut apercevoir de l'île seizonne.
Ayant fui son passé de mercenaire, il revient sur les traces de son enfance afin de faire table rase des frasques de son ancienne vie.

Né à Calensil, fils d'une mage seizonnne disparue, il est hanté par ses souvenirs et son visage ; l'expression de celui-ci le jour de son départ forcé demeure à jamais gravé dans sa mémoire. Ce jour-là, il fut en effet emmené sur les mers avec de nombreux autres seizons par un inconnu vêtu d'une cape sombre dont il ne sut jamais le nom.

Le voilà de retour sur l'île vingt ans plus tard, retrouvant le parfum des fleurs du beau croissant vert, fleurs que sa mère cueillait alors.

L'arrivée de Persée à Mîrcalensil


Persée descendit du bateau sur lequel il était monté de nombreuses heures auparavant ; celui-ci venait de s'amarrer au quai du port de la cité seizonne. Il fit quelques pas en avant puis s'arrêta quelques instants, s'imprégnant de l'ambiance, contemplant l'agitation qui trônait devant lui.

"Enfin..." , soupira-t-il.

Il était de retour sur les terres qui l'avaient vu naître. Tant d'années passées à espérer... Espérer revoir ce soleil brûlant caresser la mer depuis les vertes collines, admirer depuis la plus haute cime le croissant fertile de son enfance... Il était si jeune... Et elle, elle était sa lumière, sa raison ; jusqu'à ce que l'ombre l'emporte, et emporte, par la même occasion, tous ses repères.

Bien qu'il l'eût recherchée avec passion, nul ne savait lui dire si elle était en vie et où elle avait bien pu disparaître ; ni le malheur qui l'avait subitement accablée, au point de placer son fils si loin d'elle. De cette triste période de sa propre vie, il n'avait que de brumeuses et de confuses images ; un inconnu vêtu d'une cape verte aux yeux clairs se présentant à la porte de leur maison et le prenant de force avec lui, le visage de sa mère masquant ses pleurs de sa main frêle, un bateau bondé de personnes paniquées l'emmenant au-delà des mers, l'île de son cœur disparaissant dans la nuit noire... Il ne devait jamais la revoir.

Sa perte était son drame, et dans les bras des jeunes filles il avait un temps espéré trouver du répit face à ses tourments, mais elles ne pouvaient, définitivement, la remplacer. Sa chevelure chatoyante, son parfum issu des mille fleurs qu'elle cueillait alors, son allure si douce dans sa robe de printemps, son sourire à la fois mystérieux et rassurant, aucune de ses conquêtes ne lui ressembla, et la tristesse qu'il en avait éprouvé avait fini par définitivement l'emporter sur toutes les autres émotions.

Il était devenu rage et fougue, ne rêvant que de combattre, oubliant ses démons en les tranchant par sa lame, vivant de sa propre justice et de l'argent qu'il en tirait... Et son physique était à la hauteur de ce qu'il désirait inspirer. Ses cheveux n'étaient en rien semblables à elle, ils n'étaient que rouge sang et éclat flambant ; sa démarche guerrière contrastait parfaitement avec l'innocence qui avait pu émaner d'elle, ne laissant en rien entrevoir la marque profonde de ces souvenirs douloureux. Ses yeux étaient difficilement perceptibles dans l'ombre de ses mèches ; un artiste aurait d'ailleurs pu trouver cela dommage, car ils étaient d'un bleu-vert tout à fait étonnant.

Il fit rapidement l'inventaire de ses affaires. Sac, épée, argent... Il était paré à démarrer une nouvelle vie, loin des ennuis que sa colère avait causé outremer...

"Bien, il me faut trouver la guide maintenant..." , pensa-t-il.

Il prit ses affaires sur son épaule, déplaça légèrement le fourreau de son épée sur le côté, et se mit en marche. Une annonce royale cloutée dans un mur de pierre l'arrêta brusquement ; il était dit que le souverain Arutha demandait l'aide de toutes les forces disponibles du royaume.

"Etrange. Ce nom m'est familier..." , se dit-il, restant ainsi un court instant, à méditer.
"Quoi qu'il en soit, il a l'air aussi belliqueux que celui qui régnait pendant mon enfance."

Un léger sourire se dessina dans le recoin de ses lèvres.

"Et on ne pouvait espérer mieux..." , pensa-t-il.

Il reprit sa marche soutenue en direction de la guide et murmura :

"Pourvu qu'on ait bientôt l'ivresse... De la bataille."

Aventures seizonnes

Des débuts difficiles


Persée découvrait la magnifique capitale seizonne avec toute la joie qu'un enfant ressent en découvrant un nouveau jouet. Il passa son premier jour à terre à explorer la cité et à se faire de nouveaux repères.

"Tout ceci m'est si peu familier... Alors que petit je courais à en perdre haleine dans le dédale de ces rues..." , pensa-t-il.

Une nouvelle famille

Jack aux lanternes